Si le monde d’après est au cœur de toutes les préoccupations, les acteurs de l’événementiel et de la culture sont les premiers interprètes de “l’énergie créatrice” tant attendue par nos institutions, notamment grâce à leur capacité à réinventer la fête d’aujourd’hui. Témoin majeur de ce souffle innovant : le festival Le Bon Air. Suite au report de sa 5ème édition à 2021, les organisateurs de l’événement ont fait le choix de transporter virtuellement leur public au cœur de la fête, via une édition digitale, Un Autre Air, qui se tiendra les 12, 13 et 14 Juin.
C’est avec une double promesse répondant à une réalité aussi bien économique que sociale, que le projet a pris sens. Celle de faire revivre un écosystème à l’arrêt en mobilisant techniciens, intermittents et artistes. Et celle d’offrir au public un événement singulier, grâce à une programmation locale et des performances virtuelles rediffusées par Sourdoreille, directement depuis La Friche la belle de Mai.
Via le prisme des écrans, nous pourrons profiter du mythique panorama du Toit Terrasse, imaginer la ferveur ambiante du Cabaret Aléatoire et s’immerger dans la profondeur du Module GMEM, le tout au rythme d’une programmation représentant toutes les teintes de la musique électronique.
Et s’est grâce au front commun créé entre Bi:Pole, agence événementiel à l’origine du Bon Air, La Friche la belle de Mai, le Cabaret Aléatoire, non moins célèbre lieu de vie Marseillais, Radio Grenouille, le GMEM et Les Grandes Tables, que cette énergie commune à pu se concrétiser en un nouveau souffle pour les acteurs suspendus par cette crise.
Dans la continuité de son investissement, Un Autre Air proposera également à divers acteurs de la scène des musiques actuelles, artistes et sociologues, de se réunir autour d’un talk afin d’appréhender la place de l’Artiste et de son environnement professionnel.
Et si grâce à ses partenaires, le festival s’engage à rémunérer chacun des artistes, techniciens, scénographes et prestataires présents, un appel aux dons est également lancé pour venir s’ajouter au salaire de toutes les personnes mobilisées.